Un contexte électoral propice au vélo ?
La transition écologique risque d’être une thématique phare des différents candidats aux prochaines élections municipales des villes de la « confluence Seine et Oise ».
Or, vouloir inscrire sa ville dans la transition écologique ne se limite pas seulement à verdir son action, par exemple, en dessinant des petits vélos sur la chaussée ou de fins couloirs sur les bas-côtés, mais nécessite notamment de repenser les transports dans nos villes et, in fine, d’assumer de ne plus organiser nos déplacements autour de l’automobile mais bien de privilégier les transports collectifs ou les déplacements doux.
La bicyclette pour se réapproprier la ville
La bicyclette apparaît comme une alternative pour repenser nos déplacements, dans l’optique d’inscrire pleinement nos territoires dans la transition écologique mais également pour nous réconcilier avec nos villes et rendre nos rues plus sûres, plus agréables, plus sereines, mais aussi moins polluées et moins bruyantes. En assumant de modifier nos déplacements, c’est une autre ville que nous devons imaginer et construire ensemble. Une ville plus apaisée, une ville inscrite dans le futur.
C’est le moment d’agir !
La question est finalement simple : souhaitons nous inscrire nos villes dans cette transition et prendre les mesures appropriées ? Si oui, il faut, déjà assumer que la conséquence principale sera de désengorger nos rues des automobiles. Plus globalement, il faut repenser les déplacements, pour modifier nos habitudes afin que celles-ci soient plus conformes aux enjeux environnementaux qui nous attendent car il faut dès aujourd’hui modifier nos modes de vie. Le secret de l’action, c’est de s’y mettre *. Il est donc temps d’agir et de pédaler!
(*) emprunté à Alain